« Quarante ans après les premiers cas de sida, les personnes vivant avec le VIH peuvent, grâce à un accès durable à un traitement antirétroviral, prétendre à une espérance de vie dite « normale ».
Pourtant, l’accès à un traitement, bien qu’indispensable, ne garantit pas le retour à un état de santé parfait au sens où l’entend l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est-à-dire « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Les personnes vivant avec le VIH restent en effet plus vulnérables que la moyenne, en raison du risque plus élevé qu’elles encourent de développer d’autres maladies, telles que maladies cardiovasculaires, diabètes ou cancers notamment. Ce sur risque est directement ou indirectement associé au virus, à son traitement, ou à leurs conditions socio-économiques et/ou habitudes de vie. Par ailleurs, ces personnes subissent diverses sortes de stigmatisations liées au VIH.
Cette situation amène à aller au-delà du contrôle du virus lui-même, afin de s’assurer que ceux et celles qui vivent et vieillissent avec le VIH gardent une bonne « qualité de vie ». »
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